Après les incidents survenus lors du match Libye-Bénin à Tripoli, la CAF inflige des sanctions. Découvrez les mesures prises et les réactions face à ces débordements.
Un climat de violence extrême à Tripoli lors du Libye-Bénin
Le 18 novembre, le match crucial des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) entre la Libye et le Bénin, disputé au Stade du 11 juin à Tripoli, a dégénéré en scène de violence pure. Dès les premiers instants, les Guépards béninois ont été confrontés à une hostilité palpable : leur hymne national sifflé et des projectiles lancés en leur direction. Steve Mounié, capitaine du Bénin, a décrit l’atmosphère comme une véritable « zone de guerre », une déclaration qui résume parfaitement l’intensité des violences et des menaces subies.
Des incidents violents après le coup de sifflet final
À la fin de la rencontre, la situation a atteint son paroxysme. Les joueurs béninois ont été confinés dans les vestiaires pendant plus d’une heure pour éviter tout affrontement. Malheureusement, certains membres du staff n’ont pas échappé aux violences physiques : Gernot Rohr, sélectionneur béninois, a été blessé par un policier, et plusieurs autres membres de l’encadrement ont également été pris pour cible. Ces incidents ont mis en lumière l’ampleur de l’insécurité qui régnait ce jour-là et la gravité des dérives observées.
Des sanctions jugées insuffisantes face à la violence généralisée
En réponse à ces violences, la CAF a infligé une amende de 50 000 dollars à la Libye, accompagnée de deux matchs à huis clos. Cependant, ces sanctions ont été largement critiquées par les experts, qui jugent ces mesures insuffisantes compte tenu de la gravité des faits. De plus, d’autres équipes africaines, comme le Nigeria et le Cameroun, ont également été victimes d’agressions en Libye cette année, ce qui amplifie la frustration face à la clémence de la CAF. Cette situation soulève des interrogations sérieuses sur la capacité de l’instance dirigeante à assurer la sécurité des compétitions continentales et à prévenir de futures violences.