Mort du pape François : le dernier coup de sifflet d’un amoureux du football et de la paix

Le pape François est décédé ce 21 avril 2025. Passionné de football, fervent supporter de San Lorenzo, il a toujours vu ce sport comme un vecteur de paix et d’unité. Retour sur l’histoire émouvante d’un pape au grand cœur, fidèle au ballon rond jusqu’à son dernier souffle.

Mort du pape François : un amoureux du ballon rond s’en est allé

Ce lundi 21 avril 2025, le monde pleure la disparition du pape François. Ce n’était pas seulement un chef religieux ; c’était un homme profondément attaché à la vie, aux gens, à la simplicité. Parmi les nombreuses facettes de sa personnalité, l’une des plus touchantes reste son amour sincère et constant pour le football. Pendant ses douze années de pontificat, Jorge Mario Bergoglio a fait entrer le ballon rond jusque dans les couloirs du Vatican, rappelant au monde que ce sport, bien plus qu’un jeu, est un langage universel capable de rassembler les cœurs.

San Lorenzo, son club de cœur depuis l’enfance

Né à Buenos Aires, il a grandi avec un ballon au pied, dans les rues animées de la capitale argentine. Il racontait avec tendresse qu’il avait « deux pieds gauches », mais qu’il jouait quand même, pour le plaisir. À cette époque, il allait voir les matchs de San Lorenzo avec son père et ses frères dans l’ancien stade Viejo Gasometro. Ce club, aux couleurs rouge et bleu, est resté son refuge émotionnel toute sa vie. Même après avoir été élu pape en 2013, il a conservé sa carte de membre, fidèle à son club, à sa ville, à ses souvenirs. Pour lui, San Lorenzo représentait un football romantique, familial, loin des projecteurs et de l’argent.

Une passion qu’il a portée aux quatre coins du monde

À Rome, au cœur même du Vatican, il a accueilli avec émotion les plus grandes légendes du football mondial : Messi, Maradona, Buffon, Ibrahimovic… Des rencontres souvent ponctuées d’un sourire sincère, d’un maillot dédicacé, et toujours d’un mot sur la paix et la fraternité. Il disait du football qu’il était « le plus beau sport du monde », car il permet de rêver, d’apprendre, de grandir. En 2014, il avait même organisé au stade olympique de Rome un match interreligieux pour la paix, un événement fort, à son image : rassembleur, bienveillant, humain.

Le regard pétillant d’un enfant à chaque évocation du foot

Ce lien avec le ballon ne l’a jamais quitté. Il n’a jamais regardé la télévision depuis 1990 par choix personnel, mais son regard brillait dès qu’on évoquait un joueur ou un match. En 2023, les supporters de l’Olympique de Marseille lui ont rendu un vibrant hommage au Vélodrome en déployant deux immenses tifos à son effigie. Un moment rare, à la hauteur de la place qu’il occupait dans les cœurs. Il ne parlait jamais de la Coupe du monde 1978, jouée dans une Argentine sous dictature. Ce silence, profond, traduisait sa pudeur, sa conscience du contexte, sa douleur silencieuse.

Le football, miroir de sa foi et de son humanité

Pour lui, le sport – et le football en particulier – n’était pas une fin en soi, mais un moyen de faire le bien. Il appelait les joueurs à leurs « responsabilités sociales », dénonçait le business et les dérives du sport moderne. Comme dans la religion, il voyait dans le football un dépassement de soi au profit du collectif, une manière de servir quelque chose de plus grand que soi. C’était un terrain d’éducation, d’unité, d’espérance. Aujourd’hui, le sifflet final a retenti pour lui, mais dans les stades, les rues, les églises et les foyers du monde entier, sa mémoire continue de courir, comme un dernier ballon d’or lancé vers l’éternité.