Au cours de chaque fenêtre FIFA, le Maroc offre son hospitalité aux sélections africaines en quête de stabilité, d’infrastructures et de visibilité. Un choix répété qui interroge sur le pourquoi la majorité des nations choisissent de jouer loin de leur camp de base.

Le Maroc, un pays d’hospitalité stratégique ?
Pour les prochaines journées Fifa de juin, une multitude de sélections africaines convergeront vers le Maroc pour disputer plus de dix matchs amicaux. Parmi celles-ci, ont retrouve le Cameroun, la Guinée, le Gabon, le Togo ou encore la Mauritanie. La ville de Marrakech sera le théâtre de rêve de la rencontre Ouganda – Cameroun le 6 juin, et aussi celle de la Gambie trois jours plus tard.

Un programme bien chargé pour les différentes sélections !
Le calendrier s’étalera du 4 au 10 juin 2025 avec des affrontements épiques. Avec des rencontres comme : Guinée – Niger, Maroc – Tunisie, Togo – Zambie ou encore Mauritanie – Centrafrique auront lieu les 6 ou 7 juin. Le second volet des rencontres, est prévu pour les 9 et 10 et opposera le Maroc face au Bénin, le Niger face à la Centrafrique, le Togo face au Zimbabwe, la Zambie face au Soudan, la Mauritanie face au Libéria ou la Tunisie face à la Guinée. Aussi, certains sélectionneurs prévoient même des rencontres contre des clubs locaux pour compléter la préparation. Une concentration de matchs qui illustre la volonté des équipes de profiter des meilleures conditions pour se préparer.

Des alternatives en Europe et en Asie !
Meme si le Maroc reste le site le plus attirant, d’autres nations optent pour des regroupements ailleurs. Par exemples, les Iles Comores iront au Kosovo pour affronter l’équipe locale, faute d’accord pour retrouver le Maroc ou la France. Pendant que, le Cap Vert sera en tournée en Malaisie et en Géorgie. Ces choix expliquent les défaillances logistiques et les difficultés à trouver d’adversaires disponibles. Par ailleurs, les sélections africaines doivent souvent s’entraider pour préparer sereinement les différentes joutes qui les attendent et surtout les dirigeants doivent essayer de tricher le Maroc.