Après l’expulsion polémique de Hansi Flick face au Betis, le président des arbitres admet une erreur. Une affaire qui relance le débat sur les décisions arbitrales en Liga.
Une expulsion qui fait débat
Le 7 décembre dernier, lors d’un match de Liga face au Betis, Hansi Flick, entraîneur du FC Barcelone, a été expulsé pour protestations. Une décision qui a suscité l’indignation des Catalans, surtout que cette sanction a empêché l’entraîneur allemand de diriger ses joueurs lors des rencontres cruciales contre Leganés et l’Atlético de Madrid. Malgré un appel déposé par le club, la suspension a été maintenue, attisant encore plus les critiques autour de l’arbitrage.
Le mea culpa du président des arbitres
Coup de théâtre cette semaine : Luis Medina Cantalejo, président du Comité Technique des Arbitres, a reconnu publiquement que cette expulsion était une erreur. Lors d’un séminaire, il a expliqué que la sanction avait été prise de manière trop sévère, précisant que Flick n’avait pas commis de geste grave justifiant un carton rouge. Ces déclarations, relayées par Mundo Deportivo, ont néanmoins laissé un goût amer, car elles arrivent bien trop tard pour réparer le préjudice subi par le Barça.
Des décisions arbitrales sous les projecteurs
Cette affaire relance la polémique sur l’équité et la cohérence des décisions arbitrales en Liga. Si le mea culpa du président est un premier pas, il met en lumière les failles des protocoles actuels. Les clubs, tout comme les supporters, demandent aujourd’hui des changements concrets pour éviter que de telles erreurs n’impactent l’issue des matchs. Transparence et modernisation des pratiques arbitrales pourraient devenir des priorités dans un championnat où chaque décision compte.