Plongé dans les polémiques, entre arbitrage contesté, boycott du Ballon d’Or et rêves de Super League, le Real Madrid traverse une crise sans précédent.

Un Clasico de trop : le Real Madrid s’enlise dans la controverse

Florentino Perez réélu président du Real Madrid

Le Real Madrid est sorti vaincu et fragilisé de la finale de la Coupe du Roi, battu par un Barça supérieur (3-2 après prolongation). Une défaite sportive, mais surtout une défaite morale, dans un climat empoisonné par les polémiques que le club lui-même a contribué à alimenter. Dès avant la rencontre, le Real avait choisi d’attaquer l’intégrité de l’arbitre désigné, installant une pression délétère qui a culminé en scènes de tension et d’indiscipline sur le terrain.

L’escalade des tensions : entre sanctions et image ternie

Loin de son image historique de « Seigneur du football », le Real Madrid a multiplié les débordements : expulsion d’Antonio Rüdiger après un geste inacceptable, cartons rouges pour Jude Bellingham et Lucas Vazquez, insultes en tribune… Le comportement général du club interpelle. Javier Tebas, président de La Liga, a dénoncé un « putsch contre le football espagnol », tandis que d’autres voix, comme celle du président de Séville, parlent d’une tentative de destruction du système actuel.

Isolement grandissant : la spirale du boycott et des menaces

Mais la crise ne s’arrête pas au rectangle vert. Depuis des mois, le Real Madrid multiplie les ruptures symboliques : boycott du Ballon d’Or, sous prétexte d’un traitement défavorable envers Vinicius, pressions politiques sur les instances, et obsession autour d’une Super League européenne rejetée par la majorité du football continental. Florentino Pérez, plus isolé que jamais, semble désormais entraîner son club dans une croisade solitaire, mettant en péril l’image d’institution qui faisait jadis l’admiration générale.

Un tournant pour le plus grand club du monde ?

Le Real Madrid reste une machine sportive redoutable, comme en témoigne sa récente victoire en Ligue des champions. Mais derrière les trophées, une question dérange : ce Real Madrid est-il encore fidèle à ses valeurs ? Entre victimisation, radicalisation de ses positions et détachement du football espagnol, le club est peut-être en train de perdre ce qui faisait sa grandeur : une certaine idée de la noblesse dans la victoire comme dans la défaite.

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