Qatar – La mise en examen de Nasser Al-Khelaïfi dans l’affaire Lagardère a provoqué une onde de choc jusqu’à Doha. Agacés par ce qu’ils considèrent comme un acharnement judiciaire, les dirigeants qataris brandissent une menace lourde de conséquences : le retrait de leurs investissements en France, incluant beIN Sports et le PSG.

Une décision de justice qui passe mal à Doha

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Mis en examen le 5 février pour complicité d’achat de vote et complicité d’abus de pouvoirs, le président du PSG n’a pas été placé sous contrôle judiciaire. Pourtant, cette procédure a immédiatement provoqué une réaction virulente au Qatar, où Al-Khelaïfi s’est rendu dès mercredi soir.

Selon une source proche du gouvernement qatari, l’exaspération est à son comble :

« Les Qataris en ont assez de tous ces abus. Fausses poursuites judiciaires, chantage, critiques quotidiennes, blâme pour l’incompétence totale des autres, tous les problèmes en France sont de leur faute, chaque fois qu’ils essaient d’aider, c’est apparemment pour du ‘soft power’. C’est de l’abus pur et simple et tout le monde en a assez.« 

Le PSG et beIN Sports en danger ?

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Un désengagement qatari aurait des conséquences majeures pour le football français. Qatar Sports Investments (QSI), propriétaire du PSG depuis 2011, pourrait mettre un terme à son engagement, mettant en péril le modèle économique du club et son ambition de rester au sommet du football européen.

De son côté, beIN Sports, acteur clé des droits TV en France, verrait son avenir sérieusement menacé, dans un contexte déjà compliqué pour le marché audiovisuel sportif.

Alors que la situation judiciaire de Nasser Al-Khelaïfi reste incertaine, le football français retient son souffle face à une crise qui pourrait bouleverser son paysage pour les années à venir.

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