La Confédération africaine de football (CAF) a rendu son verdict après les violents affrontements qui ont éclaté lors du match entre le Jaraaf de Dakar et l’USM Alger en Coupe de la CAF, disputé le 8 décembre dernier au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio. Deux semaines après les incidents, la CAF a décidé de sévir et de sanctionner le club sénégalais.
Sanction lourde pour le Jaraaf : Huis clos et amende
La CAF n’a pas hésité à infliger une sanction sévère au Jaraaf : quatre matchs à huis clos, dont deux avec sursis, et une amende de 50 000 dollars (environ 48 088 euros). Ces sanctions font suite aux violentes scènes survenues entre les supporters des deux équipes, mais aussi avec les forces de l’ordre. Le club de Dakar dispose d’un délai de trois jours pour faire appel de cette décision.
Aucune sanction pour l’USM Alger, pour l’instant
Pour l’USM Alger, aucune mesure disciplinaire n’a été prise. Le club algérien, qui avait vivement réagi après les incidents, avait demandé à la CAF de prendre des mesures contre les responsables des violences. Leur demande a trouvé une suite favorable, bien que, pour l’instant, aucune sanction n’ait été infligée aux joueurs ou au club algérien.
Le Jaraaf conteste, mais la CAF maintient sa position
Le Jaraaf avait contesté les accusations portées contre lui, affirmant que ce sont les supporters de l’USM Alger qui auraient déclenché les affrontements. Selon leur version, des provocations de la part des Algériens auraient mis le feu aux poudres, mais la CAF n’a pas jugé cette version recevable. Le club sénégalais devra désormais faire face à la lourde sanction imposée.
Les violences lors de ce match rappellent la nécessité de renforcer la sécurité dans les compétitions africaines et d’éviter de telles scènes qui ternissent l’image du football sur le continent. La décision de la CAF montre que les autorités prennent des mesures concrètes pour sanctionner ce type de comportements, mais reste à voir si ces sanctions auront un véritable impact sur le respect des règles dans l’avenir.
