Le football turc n’en finit plus de faire parler de lui. Cette fois, c’est une rencontre de Süper Lig entre Galatasaray et Adana Demirspor qui a été stoppée net après une décision arbitrale controversée. À la 11e minute, l’arbitre Oğuzhan Çakır a sifflé un penalty en faveur de Galatasaray, après une faute jugée litigieuse de Semih Güler sur Dries Mertens. Un cadeau idéal pour Álvaro Morata, qui en a profité pour inscrire son premier but sous ses nouvelles couleurs.
Un coup de sifflet qui fait scandale
Cette décision a mis le feu aux poudres. Furieux, Mustafa Alper Avcı, entraîneur d’Adana Demirspor, a ordonné à ses joueurs de quitter la pelouse en signe de protestation. Un scénario surréaliste qui a conduit à une interruption du match. Pendant 25 minutes, dirigeants des deux clubs, officiels de la fédération et arbitres ont multiplié les discussions en coulisses. Finalement, l’annonce tombe : la rencontre ne reprendra pas.
La Fédération turque de football (TFF) devra désormais trancher. Adana Demirspor risque-t-il une défaite sur tapis vert, ou un replay sera-t-il envisagé ? Le suspense reste entier.
Mourinho, Icardi et la guerre des mots
Cet incident intervient dans un climat déjà électrique en Turquie. José Mourinho, entraîneur de Fenerbahçe, ne cesse de dénoncer un arbitrage favorable à Galatasaray. « Ici, un entraîneur peut quitter sa zone technique sans être sanctionné, mais moi, je prends un carton au moindre pas de travers », avait-il fustigé dès août dernier. En novembre, il en rajoutait une couche : « On m’avait prévenu avant d’arriver, mais c’est encore pire que ce que j’imaginais. »
Des déclarations qui ont fait bondir Mauro Icardi. Sur X (ex-Twitter), l’attaquant argentin avait répliqué en surnommant Mourinho « The Crying One », en opposition à son célèbre surnom « The Special One ». Il avait aussi tourné en dérision un geste litigieux d’un joueur de Fenerbahçe, qualifiant la Süper Lig de « Coupe du monde de handball ».
Cette nouvelle polémique ne devrait qu’intensifier les tensions entre les clubs. La question de l’arbitrage en Turquie, déjà au centre des débats, risque d’alimenter encore de vives discussions. Une chose est sûre : la Süper Lig continue de fasciner… et de diviser.