Le samedi 10 mai 2025, la rencontre entre Le Havre et l’Olympique de Marseille, initialement prometteuse pour les hommes de Roberto De Zerbi, a pris un tournant inattendu et dramatique. Alors que l’OM menait 1-0 grâce à un superbe but d’Amine Gouiri, une violente altercation a éclaté dans les tribunes, forçant l’arbitre, Willy Delajod, à interrompre temporairement la rencontre. Retour sur cet incident qui a secoué la soirée au Stade Océane.
Une soirée qui vire au cauchemar pour l’OM
L’OM vivait une soirée idéale jusqu’à la 22e minute de jeu. Après un premier but signé Amine Gouiri, les Marseillais semblaient maîtriser leur sujet face à une équipe du Havre qui n’avait pas encore trouvé son rythme. Mais alors que les supporters marseillais exprimaient leur joie dans les tribunes, une scène de violence inédite a éclaté, mettant fin brusquement à l’euphorie. Des bagarres ont éclaté parmi les spectateurs, poussant l’arbitre à suspendre la rencontre pour garantir la sécurité de tous.
Des scènes de violence inacceptables dans les tribunes
Les premières informations diffusées par les médias ont révélé que l’incident a débuté juste après le but de Gouiri. Des supporters marseillais, exubérants après l’ouverture du score, ont provoqué des réactions violentes de la part des fans havrais. Ces derniers, visiblement remontés, ont alors cherché à en découdre avec les supporters olympiens. Il est important de souligner que le parcage officiel réservé aux fans de l’OM, situé à l’opposée du stade, n’a pas été directement impliqué dans ces heurts. Les scènes de violence ont cependant mis en danger la sécurité des spectateurs, obligeant plusieurs d’entre eux à se réfugier sur le terrain pour éviter le pire.
L’arbitre suspend la rencontre : une pause nécessaire
Face à l’ampleur de l’incident, Willy Delajod n’a eu d’autre choix que de renvoyer les joueurs aux vestiaires afin de calmer la situation. Les forces de l’ordre et les autorités locales ont rapidement pris le contrôle des tribunes pour éviter que les violences ne se propagent davantage. Selon DAZN, les autorités locales disposent de 45 minutes pour décider si la rencontre pourra reprendre ou si elle sera définitivement arrêtée. À l’heure actuelle, les supporters et les joueurs sont dans l’attente d’une décision qui pourrait mettre fin à une soirée déjà marquée par la violence.
Les enjeux d’une reprise ou d’un arrêt définitif du match
Le suspens demeure entier. La décision sur la reprise du match, ou son arrêt définitif, est désormais entre les mains des autorités compétentes. Si la rencontre venait à reprendre, il faudrait que la situation dans les tribunes se calme de manière durable. Le Havre-OM, qui semblait être une belle affiche de la Ligue 1, est désormais au centre de l’attention pour des raisons bien loin du sport.
Selon les informations de RMC, l’incident aurait éclaté après le but de Gouiri, lorsque certains supporters marseillais, situés dans les tribunes du stade Océane, ont célébré le but de manière particulièrement animée. Cette célébration aurait été perçue comme provocante par les supporters du Havre, ce qui a déclenché une réaction violente de leur part. Heureusement, le parcage officiel des supporters marseillais, de l’autre côté du stade, est resté épargné par ces violences.
Une situation regrettable pour le football
Cet incident, bien loin des attentes des fans, soulève une nouvelle fois la question des comportements violents dans les stades. Le football, un sport passionnel, ne doit pas se transformer en un terrain d’affrontement. Les autorités, les clubs et les supporters ont une responsabilité collective pour faire en sorte que de tels événements ne se reproduisent plus. Les images de ce samedi 10 mai devraient inciter à la réflexion sur la manière dont nous pouvons préserver la beauté et l’esprit du football, loin de toute forme de violence.
L’interruption du match Le Havre-OM, en raison d’incidents violents en tribunes, laisse un goût amer aux supporters et aux observateurs. L’enjeu est désormais de savoir si cette rencontre pourra reprendre et dans quelles conditions, ou si elle sera définitivement annulée, marquant ainsi une triste page dans l’histoire de la Ligue 1.
du stade, n’st pas concerné par ces heurts.