Alors que la DNCG entame cette semaine ses audiences cruciales, plusieurs clubs de Ligue 1 pourraient être sanctionnés. Un possible repêchage de l’AS Saint-Étienne alimente les discussions, mais reste un scénario très incertain.
🟢 Une menace de relégation… qui fait espérer les Verts
Le football professionnel français traverse une zone de turbulence. La Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG), le gendarme financier du sport, a annoncé qu’elle n’excluait pas des rétrogradations administratives dès cette saison. Cette déclaration, lourde de conséquences, relance les spéculations autour de l’avenir de l’AS Saint-Étienne, reléguée sportivement mais qui pourrait, sur décision administrative, retrouver sa place en Ligue 1.
🔍 Une sanction difficilement envisageable selon un ex-dirigeant stéphanois
Mais cette éventualité est largement relativisée par Olivier Markarian, ancien membre du conseil d’administration des Verts. Selon lui, la DNCG ne se risquera pas à de telles sanctions.
Pour Markarian, il est clair que la DNCG, entité pilotée par la Ligue de Football Professionnel (LFP), n’osera pas s’auto-accuser en sanctionnant des clubs asphyxiés par la baisse des droits télévisés – une situation dont la LFP est directement responsable.
📉 La chute des droits TV : le vrai responsable des déficits
Le cœur du problème se situe là : les droits télévisés ont chuté de façon spectaculaire, mettant à mal l’économie de tous les clubs.
« À l’époque où j’étais au board de l’ASSE, on touchait plus de 25 millions d’euros par saison. Aujourd’hui, c’est à peine 5 millions ! », déplore Markarian.
Ce trou de 20 millions d’euros, commun à l’ensemble du football français, pèse lourd dans les bilans financiers. Pour les dirigeants, il est illogique de reprocher aux clubs un modèle déficitaire alors que les revenus télévisuels, jadis la principale source de financement, se sont effondrés.
🛑 Un retour en Ligue 1 peu crédible pour Saint-Étienne
Malgré l’agitation médiatique et les espoirs qu’elle suscite chez les supporters stéphanois, la thèse d’une remontée administrative de l’ASSE reste, pour l’heure, très improbable. Si la DNCG venait à prononcer une ou plusieurs relégations, le débat sur les responsabilités profondes dans la crise du football français s’en trouverait relancé.