Coup de tonnerre dans le monde du football : Antoine Griezmann a tiré un trait sur sa carrière en équipe de France en septembre dernier. Une décision surprenante, prise sans explications publiques, qui laisse place à de nombreuses interrogations. Plongée dans les coulisses d’un départ chargé d’émotions.
Un rôle diminué, des liens brisés
Tout commence avec l’attribution du brassard de capitaine à Kylian Mbappé, une décision qui a marqué un tournant pour Griezmann. Pressenti pour ce rôle en raison de son expérience et de son implication, l’attaquant de l’Atlético Madrid a vécu cet épisode comme une mise à l’écart.
À cela s’ajoute une période marquée par des absences majeures dans le groupe : Lloris, Giroud ou encore Pogba, ses plus proches coéquipiers, n’étaient plus là pour apporter soutien et complicité. Isolé et relégué dans la hiérarchie sportive, Griezmann s’est retrouvé dans une position inconfortable, où la motivation n’était plus au rendez-vous.
Un dernier coup de massue dans le vestiaire
Lors d’un rassemblement, la tension est montée d’un cran après un discours sans filtre de Mike Maignan, dénonçant les « comportements de starlettes » de certains joueurs. Bien que Maignan n’ait cité personne, Griezmann s’est senti visé, ajoutant une blessure morale à une situation déjà fragile.
Cet événement, bien que secondaire, a renforcé son sentiment d’être en décalage avec les attentes et la dynamique de l’équipe. Ses proches décrivent un joueur usé, mentalement fatigué et lassé de « faire semblant ».
Une nouvelle page, loin des Bleus
Depuis l’annonce de sa retraite internationale, Griezmann semble apaisé. « C’était un poids en moins », confie son entourage, évoquant un homme qui a retrouvé sa joie de vivre et son énergie. Pour lui, tourner la page des Bleus n’était pas seulement une décision sportive, mais un choix personnel nécessaire pour se retrouver.
Son départ marque la fin d’une époque pour les supporters des Bleus, mais aussi le début d’une nouvelle aventure pour celui qui a marqué l’histoire du football français.