L’UEFA a joué la carte de l’apaisement ce lundi, après avoir vivement critiqué l’attitude de Gianni Infantino au 75e Congrès de la FIFA à Asuncion, au Paraguay. Retenu à Doha puis Riyad pour une tournée diplomatique aux côtés de Donald Trump, le président de la FIFA avait provoqué un retard de plus de deux heures, poussant plusieurs délégués européens, dont Aleksander Ceferin à quitter symboliquement la salle. Malgré cette réaction, l’UEFA a choisi de calmer le jeu en rappelant l’importance d’un dialogue constructif pour préserver l’unité du football mondial.

Des tensions profondes entre FIFA et UEFA !
Cet épisode, bien que ponctuel, reflète des tensions plus structurelles entre les deux institutions, en particulier sur la gouvernance du football et les questions éthiques. Les divergences, déjà exacerbées lors de la Coupe du monde au Qatar, persistent malgré les déclarations de bonne volonté. Gianni Infantino a présenté ses excuses, assurant vouloir renforcer la coopération avec l’UEFA. Toutefois, les fédérations européennes restent sur leurs gardes, réclamant plus de transparence et de respect dans les processus de décision.

Une paix fragile, mais nécessaire pour l’UEFA et la FIFA !
Si la tension semble retombée, l’équilibre reste précaire. La FIFA et l’UEFA devront désormais faire preuve de maturité pour surmonter leurs différends et collaborer efficacement à l’approche des prochaines grandes échéances du football mondial. Le geste d’apaisement mutuel entre Infantino et Čeferin ouvre la voie à une reprise du dialogue, mais les attentes restent élevées quant à la qualité et à la sincérité de cette coopération retrouvée.