Après la sanction du PSG, Véronique Rabiot dénonce une « justice à deux vitesses » et critique le manque de dissuasion des mesures prises.

Une sanction inappropriée selon Véronique Rabiot

PSG et l'affaire Rabiot : une sanction discrète mais significative de la LFP
PSG et l’affaire Rabiot : une sanction discrète mais significative de la LFP


Suite à la décision de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel concernant les banderoles insultantes visant Adrien Rabiot et sa famille lors du dernier PSG-OM, Véronique Rabiot n’a pas caché sa profonde indignation. Elle a exprimé son mécontentement en soulignant l’injustice du calendrier des sanctions. Bien que le PSG ait été sanctionné par une fermeture partielle de la tribune Auteuil, cette mesure ne prendra effet qu’à partir du 19 avril, soit un mois après l’incident. La mère et agente d’Adrien Rabiot s’est insurgée contre ce délai, précisant que, contrairement à d’autres clubs, les sanctions ne sont pas immédiates pour le PSG, ce qui selon elle traduit une « justice à deux vitesses ».

Une décision perçue comme laxiste


Véronique Rabiot a vivement critiqué le caractère non dissuasif de la sanction infligée. Selon elle, la fermeture partielle de la tribune Auteuil ne suffit pas à faire comprendre la gravité des actes commis par certains supporters. Elle a déploré que les banderoles et chants insultants ne soient pas pris plus sérieusement, estimant que de telles mesures risquent de ne pas empêcher la répétition de tels actes. Pour elle, la Ligue doit adopter des sanctions plus fermes et immédiates afin de montrer que de tels comportements ne seront pas tolérés. Elle a aussi déploré l’opportunité laissée aux supporters de fêter le titre avant l’application de la sanction, pointant une forme de traitement préférentiel pour le PSG.

Des accusations plus larges sur la gestion du PSG


Cette prise de position fait écho à d’autres déclarations de Véronique Rabiot, notamment dans un entretien pour Complément d’Enquête, où elle avait déjà critiqué la gestion du PSG. Elle avait alors affirmé que le club manipulait les supporters, créant ainsi une haine envers elle et son fils. Selon elle, la direction du club avait véhiculé une image erronée d’elle, la présentant comme vénale et avide d’argent, en manipulant l’opinion publique. Elle a conclu en rappelant que les véritables responsables des tensions au sein du club ne sont pas les supporters, mais les dirigeants du PSG, qu’elle désigne comme étant à l’origine de la division et des conflits.

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