Avec 218 millions d’euros investis cet hiver, Manchester City s’est imposé comme le club le plus dépensier du mercato hivernal. Une frénésie d’achats qui a immédiatement suscité des interrogations, certains y voyant une tentative d’anticipation face à une possible interdiction de recrutement liée aux 130 accusations de violations financières qui pèsent sur le club. En conférence de presse, Pep Guardiola a tenu à répondre aux critiques et à dissiper toute idée d’une manœuvre défensive de la part des dirigeants mancuniens.
Guardiola défend la gestion de City
Face aux accusations, l’entraîneur catalan a tenu à nuancer les chiffres et à rappeler que Manchester City n’était pas le club le plus dépensier sur le long terme.
« Je ne partage pas cet avis. Sur les cinq dernières années, nous sommes le club du top 6 de Premier League avec le plus faible bilan en dépenses nettes. Même après ce mercato, nous restons loin derrière Chelsea, Manchester United, Arsenal, Tottenham et même Liverpool. Nous avons beaucoup vendu ces dernières saisons, ce qui nous a permis de réinvestir autant. »
Un discours destiné à démontrer que le club n’a pas enfreint les règles et que sa politique d’investissement s’inscrit dans une stratégie équilibrée.
Un verdict imminent qui pourrait bouleverser le club
Si Guardiola assure que tout a été fait dans les règles, il sait que le jugement qui sera rendu dans un mois pourrait changer la donne pour l’avenir du club. L’ancien coach du Barça attend avec impatience l’issue de cette procédure :
« D’ici un mois, nous aurons un verdict et une sentence. Ensuite, je pourrai donner mon opinion sur ce qu’il s’est passé. Pour le moment, chaque club agit comme il le souhaite. »
Manchester City joue gros dans cette affaire. Une sanction pourrait fortement impacter l’avenir du club et redistribuer les cartes en Premier League. Pour l’heure, Guardiola garde son sang-froid, mais l’ombre d’une sanction plane toujours sur les Skyblues.