La Coupe d’Afrique des Nations, rendez-vous incontournable du football africain, revient en 2025 pour une édition qui s’annonce pleine de promesses. Après la Côte d’Ivoire en 2023, c’est au tour du Maroc d’accueillir cette compétition prestigieuse. Le Royaume Cherifien, qui a déjà soulevé le trophée en 1976, espère enfin décrocher un deuxième sacre. Mais est-ce vraiment possible ?
1988-2025, 37 ans après…
La CAN fait son grand retour au Maroc, une terre de football qui n’avait pas accueilli cet événement depuis 1988. Du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, les Lions de l’Atlas joueront à domicile, sous les yeux de millions de supporters marocains. Et après un parcours remarqué lors de la Coupe du Monde 2022, les attentes sont immenses.
Les lion de l’Atlas pourront t’ils rempotés un deuxième sacre continental après leur victoire en 1976? bien sure que, cependant, au-delà des poids lourds africains tels que le Sénégal, la Cote d’Ivoire , le Nigéria…, ce sont surtout les rivaux proche géographiquement tels que’ l’Algérie et la Tunisie, et l’Égypte qui pourraient représenter les obstacles les plus redoutable. Mais avant de parler de des rivaux revenons en aux atouts de l’équipe Marocaine
Un effectif alliant talent, jeunesse et expérience

Le Maroc dispose d’une génération dorée de joueurs, évoluant dans les plus grands clubs européens. Ce mélange de jeunes talents et de vétérans confère à l’équipe une polyvalence et une expérience précieuses pour la compétition à venir.
- Youssef En-Nesyri, nouvel attaquant de Fenerbahçe, est une véritable force offensive. Connu pour son jeu de tête et sa présence physique dans la surface, En-Nesyri sera un élément clé pour marquer des buts décisifs lors de cette CAN.
- Noussair Mazraoui, désormais à Manchester, apporte solidité et polyvalence en défense. Sa capacité à évoluer aussi bien en tant que latéral qu’en tant que milieu défensif le rend essentiel dans la couverture des couloirs et la récupération du ballon.
- Brahim Diaz, le talent marocain du Real Madrid, est un autre joueur à suivre de près. Avec sa technique raffinée et son aisance dans les petits espaces, il a l’art de créer des occasions dangereuses pour ses coéquipiers. Sa créativité et sa vision du jeu en font un atout offensif majeur pour la sélection.
Ces joueurs, aux côtés de stars comme Achraf Hakimi (PSG) et Sofyan Amrabat (Manchester United), forment une équipe complète, capable de rivaliser avec les meilleures nations africaines.
Une tactique bien huilée sous Walid Regragui

Sous la direction de Walid Regragui, le Maroc a montré une discipline tactique impressionnante. Le sélectionneur a su mettre en place une défense de fer, tout en adoptant un style de jeu axé sur des transitions rapides. Cette approche, combinée à une solidité défensive, permet au Maroc de rester compact et dangereux en contre-attaque.
Le talent offensif de Ziyech, la vivacité de Hakimi et la capacité d’Amrabat à dicter le rythme du jeu sont autant de points forts qui donnent au Maroc une profondeur tactique inédite. Regragui a su faire de cette équipe un groupe soudé et efficace, prêt à se battre pour le titre continental.
Le soutien du public marocain, un atout psychologique majeur
Jouer à domicile constitue un avantage non négligeable pour le Maroc. La passion et l’énergie des supporters marocains dans les stades pourraient galvaniser les joueurs à donner le meilleur d’eux-mêmes. Avec des stades remplis de fervents supporters, l’ambiance électrique sera un facteur important pour motiver les Lions de l’Atlas à chaque match. Le facteur psychologique de jouer devant ses fans, combiné à la pression positive de représenter toute une nation, pourrait pousser les joueurs à se surpasser lors de cette CAN.
Le Maghreb, une région riche en rivalités footballistiques
La géographie rapproche le Maroc de l’Algérie et de la Tunisie, mais c’est surtout leur histoire commune et leurs confrontations fréquentes qui rendent chaque rencontre passionnante et intense. Le football dans cette région du monde ne se limite pas au sport, c’est une question de fierté nationale et d’honneur. En raison de leur proximité géographique, les matchs entre ces équipes maghrébines sont toujours des moments chargés de tension et d’émotion.
Malgré des styles de jeu relativement similaires, chaque équipe possède ses propres forces et une identité footballistique bien ancrée. Ces nations, influencées par les traditions européennes, notamment espagnole et française, allient technique, discipline et passion dans chaque compétition. Lorsque le Maroc, l’Algérie ou la Tunisie se rencontrent, le spectacle est garanti, mais le résultat reste souvent imprévisible.
L’Algérie : La quête de rédemption

L’Algérie, championne d’Afrique en 2019, a connu un coup d’arrêt lors de la CAN 2022 en étant éliminée prématurément dès la phase de groupes. Pourtant, les Fennecs demeurent une force redoutable. Avec une génération dorée menée par des stars comme Riyad Mahrez et Ismaël Bennacer, l’Algérie possède les armes pour revenir au plus haut niveau.
La Tunisie : Toujours présente, jamais à sous-estimer
Si la Tunisie n’a pas remporté la CAN depuis 2004, les Aigles de Carthage restent une équipe régulière des phases finales, avec une constance impressionnante dans les compétitions continentales. Wahbi Khazri, Ellyes Skhiri et Youssef Msakni sont autant de joueurs talentueux capables de faire basculer un match à tout moment.
Connue pour son jeu collectif discipliné et sa solidité défensive, la Tunisie est souvent sous-estimée, mais elle a prouvé qu’elle pouvait rivaliser avec les plus grands. Leur objectif pour la CAN 2025 est clair : aller au bout de la compétition et, pourquoi pas, réitérer l’exploit de 2004. Mais pour cela, ils devront d’abord se mesurer à leurs rivaux maghrébins, Maroc et Algérie, avec toute la ferveur que ces rencontres suscitent.
L’Égypte : Les Pharaons à la conquête d’un huitième titre
Avec sept trophées, l’Égypte demeure l’équipe la plus titrée dans l’histoire de la CAN. Après avoir échoué en finale de la CAN 2022 contre le Sénégal, les Pharaons chercheront à reprendre leur trône continental en 2025.
- Mohamed Salah, la superstar de Liverpool, sera une nouvelle fois l’homme clé de l’équipe égyptienne. Son influence offensive, sa capacité à dribbler et à créer des opportunités de but le placent parmi les joueurs les plus redoutés du continent.
- Mohamed Elneny et Ahmed Hegazi apporteront leur expérience au milieu de terrain et en défense, tandis que de jeunes talents comme Omar Marmoush chercheront à faire la différence. Avec une défense solide et une attaque létale, les Pharaons viennent au Maroc avec une seule idée en tête : reconquérir l’Afrique.
Les autres prétendants africains : Des adversaires redoutables

En plus des rivaux maghrébins et égyptiens, le Maroc devra aussi affronter des équipes en pleine ascension sur la scène africaine.
- Le Sénégal, champion à la CAN 2022, cependant, éliminé au 8e de finale en 2023, arrive au Maroc avec un statut de favori indiscutable. Menés par Sadio Mané et une défense de fer incarnée par Kalidou Koulibaly et Édouard Mendy, les Lions de la Teranga n’ont qu’un objectif : défendre leur titre et inscrire leur nom une nouvelle fois au palmarès de la CAN. Leur récente victoire leur donne une confiance inébranlable, et ils joueront sans complexe.
- La Côte d’Ivoire, après sa victoire en 2023, compte bien prolonger son règne. Avec des talents comme Sébastien Haller à la pointe de l’attaque et Franck Kessié au milieu de terrain, les Éléphants visent un 4e sacre continental. Le sélectionneur Faé Emerst mise également sur une nouvelle génération prometteuse pour perpétuer l’héritage ivoirien.
- Le Nigeria, trois fois vainqueur de la CAN, connaît une phase de transition, mais reste toujours redoutable. Des joueurs comme Victor Osimhen et Wilfred Ndidi apporteront leur dynamisme et leur expérience européenne à une équipe qui pourrait surprendre.

Le Maroc face à la pression de jouer à domicile
En tant que pays hôte, l’équipe du Maroc bénéficie d’un avantage considérable. Jouer devant des milliers de supporters marocains survoltera sans doute les Lions de l’Atlas, mais ajoutera également une pression supplémentaire. Face à l’Algérie et la Tunisie, l’Égypte, le Maroc devra montrer qu’il est prêt à répondre aux attentes et à surpasser ses voisins.