Après avoir laissé filer le Scudetto, l’Inter Milan concentre toute son énergie sur la finale face au PSG, le 31 mai à Munich.
🎯 Objectif Munich : l’Inter en mode commando
C’est un choix fort, assumé. À une semaine de la finale tant attendue contre le Paris Saint-Germain, l’Inter Milan a définitivement tourné la page du championnat italien. Malgré un succès maîtrisé face à Côme (2-0), les Nerazzurri ont vu Naples décrocher un quatrième Scudetto. Un échec domestique amer, mais vite relativisé par l’enjeu continental.
Simone Inzaghi, suspendu pour ce dernier match, a laissé son adjoint Massimiliano Farris prendre la parole :
« On savait que le titre ne dépendait plus de nous. Maintenant, on regarde vers Munich, avec une immense détermination. »
🤕 Des cadres préservés, une stratégie claire
Le message est limpide : aucun risque inutile. Face à Côme, plusieurs cadres comme Lautaro Martinez, Marcus Thuram, Bastoni ou Mkhitaryan sont restés sur le banc. Pavard (cheville) et Zielinski (fatigue musculaire) n’ont même pas été convoqués.
« L’idée était de ne pas compromettre la condition physique des joueurs importants », a expliqué Farris.
« L’objectif, c’est que tous soient à 100 % pour la finale. »
L’Inter a d’ores et déjà planifié la semaine à venir, avec un Media Day dès lundi, suivi de séances ciblées à Appiano Gentile. L’ensemble du staff est mobilisé pour offrir à l’équipe les meilleures conditions de préparation avant d’affronter le PSG, dans un duel qui s’annonce explosif à l’Allianz Arena.
⚖️ Une finale pour effacer les regrets
En dépit d’un effectif de grande qualité, l’Inter n’a remporté qu’un seul Scudetto depuis l’arrivée d’Inzaghi en 2021. Ce constat alimente la frustration des tifosi, d’autant plus que les deux derniers titres se sont envolés lors de la dernière journée.
Mais la Ligue des champions reste le juge de paix d’une saison.
« Le football vous offre toujours une deuxième chance. On est prêts à aller chercher ce rêve », a lancé Farris.
Porté par un collectif expérimenté, une défense solide et des leaders techniques comme Barella, Lautaro ou Çalhanoğlu, l’Inter vise une deuxième étoile européenne, quinze ans après la génération Mourinho.