Avant la demi-finale France – Espagne en Ligue des Nations, Mbappé et Tchouaméni sont retenus par le Real Madrid. Deschamps entame son stage avec un effectif réduit.

Un rassemblement sans ses cadres majeurs : Deschamps déjà dans le dur

il me l'avait annoncé", Tchouaméni lâche une bombe sur l'avenir de Mbappé |  Goal.com Français

À une semaine du choc tant attendu entre la France et l’Espagne en demi-finale de la Ligue des Nations, Didier Deschamps se retrouve dans une position délicate. Le sélectionneur national, qui espérait rassembler l’intégralité de son groupe ce vendredi à Clairefontaine, devra composer avec plusieurs absences de taille. Le Real Madrid, par la voix de sa direction, a officiellement demandé à ses deux stars tricolores, Kylian Mbappé et Aurélien Tchouaméni, de ne rejoindre le camp des Bleus qu’à partir de lundi, date officielle du début de la trêve internationale.

Le Real Madrid dicte son tempo, Clairefontaine attend toujours ses leaders

Cette décision, révélée par L’Équipe, compromet sérieusement les plans de Deschamps, qui souhaitait préparer ce rendez-vous capital dans les meilleures conditions. Si l’absence des joueurs du PSG et de l’Inter Milan peut s’expliquer par la finale européenne qu’ils disputent cette semaine, celle de Mbappé – capitaine des Bleus – et de Tchouaméni ne passe pas inaperçue. Le message du club madrilène est clair : la priorité reste aux intérêts du club, quitte à entraver la préparation de l’équipe de France.

Une préparation tronquée, un Final Four sous tension

Dans les faits, Deschamps ne pourra compter que sur une quinzaine de joueurs lors des premières séances d’entraînement à Clairefontaine. Un chiffre bien en-deçà des standards à ce niveau de compétition. Ce contexte illustre une fois de plus la complexité croissante à concilier calendrier des clubs et exigences des sélections nationales. La situation pose une question de fond : peut-on encore préparer une demi-finale de Ligue des Nations dans des conditions optimales ?

Alors que la Roja se prépare avec sérieux et sans accroc, la France devra une fois de plus faire preuve d’adaptation. Et espérer que ses cadres, une fois arrivés, soient prêts à répondre immédiatement présent.


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