Face à Arsenal, Jude Bellingham a sombré avec le Real Madrid. Une soirée révélatrice d’un mal plus profond chez les Merengue.

Un rendez-vous manqué sous les projecteurs

Élimination du Real Madrid en Ligue des champions : résultante logique de  la faillite collective de l'équipe cette saison

Le Santiago-Bernabéu s’était habillé de lumière pour une nouvelle soirée de rêve. L’espoir d’un exploit était dans toutes les têtes, mais les illusions se sont vite dissipées. Battu 2-1 par un Arsenal méthodique et discipliné, le Real Madrid quitte la Ligue des Champions par la petite porte. Et dans cette nuit sans éclat, le nom de Jude Bellingham résonne comme un symbole du naufrage collectif.

Bellingham, l’étoile pâlissante d’un Real déboussolé

Révélé la saison passée comme une révélation majeure du football européen, Bellingham a semblé méconnaissable face aux Gunners. Transparent dans l’entrejeu, l’Anglais n’a jamais trouvé la clé pour déséquilibrer la défense londonienne. Aucun tir dangereux, aucune passe décisive, aucune percée fulgurante : sa performance a laissé un goût amer à tous les supporters madridistas.

Avec 12 pertes de balle, des fautes inutiles, et une gestuelle empreinte d’agacement, le jeune prodige a semblé perdu sur le terrain. Une prestation bien loin de ses standards habituels.

Une crise de confiance qui interroge

Plus qu’un simple passage à vide, cette contre-performance s’inscrit dans une dynamique plus globale. Depuis plusieurs semaines, Bellingham peine à retrouver son efficacité. Fatigue, surcharge mentale ou manque d’automatismes dans un collectif en mutation ? Les interrogations sont nombreuses autour d’un joueur que l’on attendait comme le fer de lance du renouveau madrilène.

Le Real Madrid en manque de repères

L’élimination face à Arsenal est le reflet d’un malaise plus profond. Orphelin de figures tutélaires comme Toni Kroos, sans véritable avant-centre pour peser dans la surface, le Real semble avoir perdu son ADN. Malgré l’arrivée médiatisée de Kylian Mbappé, l’équipe peine à trouver son souffle et son identité.

Que reste-t-il à sauver de cette saison ?

Alors que le rêve d’une 15e Ligue des Champions s’est évaporé, le club de la capitale espagnole doit rapidement tirer les leçons de cette désillusion. Bellingham, encore jeune, doit maintenant relever la tête et retrouver la confiance qui avait fait de lui un leader incontesté. Mais plus largement, c’est tout le projet madrilène qui appelle à une remise en question stratégique.

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